« La vieillesse est un naufrage », disait le grand Charles.
Pourtant la résurrection de Jésus garantit – et saint Paul le rappelait – un «
héritage qui ne connaîtra ni corruption, ni souillure, ni flétrissure ». Y
aurait-il duperie sur la marchandise ? Et pire encore, la résurrection de
Jésus, sa sortie du tombeau, est bel et bien une libération, libération des
entraves du péché, du mal, de la mort. Pour preuve : la pierre est roulée, et
les bandelettes ainsi que le suaire sont bien disposés, à leur place. Mais
Jésus n’y est plus. Et quand il se donne à voir aux siens, il le fait avec une
aisance certaine, jusqu’à apparaître chemin faisant vers Emmaüs, ou se tenir au
milieu des apôtres, ou encore les attendre au bord de la mer de Tibériade à
leur retour de pêche. Et à disparaître avec la même aisance. Pourtant, les
apôtres, eux, demeurent confinés et perclus de peur. La crainte des Juifs les
saisit, plus encore que, pour nous, la peur du virus. Si la vieillesse est un
naufrage, la résurrection serait-il un confinement ? Aurions-nous attendu et
espéré, à nouveau pendant tout un Carême, une vraie libération pour nous voir,
à nouveau, confinés et pour un moment encore ?
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samedi 25 avril 2020
Homélie du 2ème dimanche de Pâques (A) - 19 avril 2020
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