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lundi 26 octobre 2009

Homélie du 30ème dimanche du Temps ordinaire (B) - 25 octobre 2009

« Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! », telle, est, chers amis, l’exclamation et l’invocation lancée par l’aveugle Bartimée. S’il nous arrive de rencontrer fréquemment, dans nos villes, des mendiants assis au bord des routes, dont certains, parfois, ont à leur pied la canne blanche, il n’en demeure pas moins que la rencontre avec cet aveugle, Bartimée, relève toujours d’une leçon de foi. L’aveugle de Jéricho, criant vers le Seigneur sans même le voir avec les yeux du corps, est en effet un des personnages les plus émouvants et les plus évocateurs de l’Evangile.
C’est avec lui que je vous convie aujourd’hui à nous laisser toucher par la joyeuse Nouvelle de l’Evangile. Je vous invite à reprendre ce passage de saint Marc en nous arrêtant à trois moments qui sont particulièrement significatifs, me semble-t-il, de la leçon qui nous est donnée.
Premier temps, tout d’abord : la demande de Bartimée. Deuxième temps : la réponse de Jésus, par laquelle le Christ non seulement guérit de la cécité physique mais encore se révèle comme la réalisation de l’espérance du peuple messianique. Troisième et dernier temps, enfin : la conséquence de tout cela, joie de la foi et jubilation devant le salut effectivement vécu.

I.- Premier temps : la demande de Bartimée.

L’aveugle ne connaît pas Jésus. Il ne l’a probablement jamais rencontré ; sa seule connaissance se limite à ce qu’on dit de lui, à sa réputation grandissante. Faut-il rappeler que cette rencontre intervient sur le chemin vers Jérusalem, là où Jésus sera triomphalement accueilli avant de souffrir sa Passion ? Marc prend le soin de préciser que Bartimée était un mendiant. Il serait d’ailleurs parfaitement autorisé de traduire ici : « Bartimée, le fils de Timée, assis au bord de la route, en train de mendier ». L’attitude de cet homme rejoint sa disposition intérieure : ainsi, lance-t-il vers Jésus une vibrante prière, la prière du pauvre, du pécheur, de celui qui sait qu’il ne peut rien et qui attend tout de Jésus. « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! ».
La foule veut faire taire l’aveugle, comme si son handicap visuel ne suffisait pas, comme s’il fallait, en plus, lui retirer sa faculté de parole. Lui, au contraire, crie de plus belle. Il n’a rien à perdre. Il est l’exemple même du priant mettant en œuvre ces qualités : demander sans relâche, crier avec énergie et persévérance dans l’attente impatiente d’une réponse, prier enfin sans se laisser dérouter par les manœuvres de la foule ou les distractions de tous ordres.
Voilà le premier moment, celui de la demande.

II.- Deuxième moment : la réponse de Jésus

Remarquons bien, chers amis, que la réponse de Jésus à Bartimée est d’abord un appel. « Appelez-le », dit Jésus. Ceux-là mêmes qui interpellaient l’aveugle pour le faire taire, ou du moins certains parmi eux, l’exhorte alors à la confiance. « Confiance, lève-toi : il t’appelle ». Quand Jésus appelle, il relève ; d’assis au bord de la route pour mendier, Bartimée se met debout pour aller vers le Seigneur. Poursuivons. L’aveugle jette son manteau, il se dessaisit de ce qui pourrait l’entraver, et symboliquement il se dessaisit de l’habit du mendiant car il sait au fond de lui que, déjà, il a été exaucé. Il bondit alors et court vers Jésus, lui le non-voyant !
Jésus, marchant vers Jérusalem, réalise la prophétie de Jérémie ; le passage que nous entendions du prophète annonce le retour à Jérusalem du peuple élu après la déportation, il relate plus exactement encore l’arrivée à Sion du Seigneur avec son peuple. Jésus, lui, se prépare à entrer dans Jérusalem avec ses disciples. Jérémie précise que, dans ce cortège, se trouvent des aveugles : « je les dirige par un chemin où ils ne trébucheront pas ! », dit le Seigneur. Jésus pose le geste de la délivrance. Bartimée, l’aveugle guéri, suivra la troupe dans sa montée vers la Ville sainte. On ne comprend alors, et que mieux encore, l’exclamation de Bartimée, toute empreinte de messianisme : « Fils de David, aie pitié de moi ! ». Le Christ, en le guérissant, se révèle comme l’espérance du peuple, comme la concrétisation des promesses divines.
Jésus, seulement après avoir fait appeler et venir à lui Bartimée, lui demande ce qu’il désire. Alors, ne posant aucun geste et sans aucune parole de guérison, il lui dit que sa foi l’a sauvé. C’est parce que Bartimée a cru, qu’il a vu avec les yeux de la foi, qu’il lui est donné de voir maintenant avec les yeux du corps. « Quand le Seigneur ramena les captifs, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie ! », priions-nous avec le psalmiste. Oui, frères et sœurs, le rêve du croyant Bartimée est réalisé et le convoque à la joie !

III.- Troisième moment : la conséquence de la foi

La conséquence de la foi est la joie du salut. Avant même que Jésus ne prononce les paroles qui lui ont rendu la vue, Bartimée bondit de joie à la seule idée d’être appelé par Jésus. Il se sent reconnu et déjà aimé, lui que l’on voulait faire taire. Cette jubilation, cette joie, cette action de grâce sont le signe de la présence du Sauveur au sein de son peuple. En montant vers Jérusalem, annonce Jérémie, le peuple libéré de la servitude avancera avec son Seigneur et cette présence se traduira en louanges et en acclamations. « Poussez des cris de joie… faites résonner vos louanges et criez tous : Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël ! ». Voici que se réalise, en Jésus, la promesse de l’Ancienne Alliance. Celui qui semait dans les larmes s’en vient maintenant dans la joie en rapportant le salaire de sa semence.
Se laisser saisir par le Christ, consentir à le rencontrer, accepter de nous laisser remettre debout pour le suivre, tout cela provoque de la joie par-delà l’aridité de notre prière souvent trop impatiente.

C’est bien ainsi que la prière fervente et insistante, avec une foi à bousculer tous les empêcheurs de croire, alliées à la miséricorde de Jésus, nous ouvrent à la vision bienheureuse, celle qui est réservée aux cœurs purs. Ce Bartimée est de cette race-là. Ayons, aujourd’hui l’audace de demander cette grâce pour nous-mêmes.
« Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! ».

AMEN.

Michel Steinmetz †

Homélie du 29ème dimanche du Temps ordinaire - 18 octobre 2009

Homélie prononcée en l'église Sts Côme et Damien d'Ernoslheim-sur-Bruche, à l'occasion de la messe d'installation dans la charge curiale à et l'occasion de le journée de prière pour la mission universelle de l'Eglise.

« Le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude ». Parole ô combien exigeante du Christ qui nous rejoint ce matin et nous place d’emblée face à la radicalité de la vie évangélique. Servir, sans compter, et être prêt à donner jusqu’à se donner ! Bien sûr que la leçon de Jésus s’applique aux prêtres, aux curés et au nouveau curé, mais elle rejoint aussi tous ceux qui entendent être ses disciples et prendre part à la vie de son Eglise, bref à sa mission ! Providentielle liturgie qui fait coïncider aujourd’hui la lecture de ces textes de l’Ecriture, l’installation d’un nouveau curé dans une jeune communauté de paroisses et la journée de prière pour la mission universelle de l’Eglise.

I.- Du pouvoir au service, pour la mission

L’épineuse question du service qui se transforme en pouvoir n’épargne personne ; elle demeure actuelle. A partir de quel moment, je me sers d’un service qui m’est confié pour en faire un pouvoir que je ne reçois pas mais prends de mon propre chef ? Attitude marquée par la faiblesse et le péché qui va à l’encontre même du sacrifice d’amour du Christ sur la croix et qui contredit les mots de la prière de l’Eglise dans la célébration de l’eucharistie : « Que l’Esprit saint fasse de nous une éternelle offrande à la louange de ta gloire ».
Oui, quel toupet, ces fils de Zébédée ! Ils cherchent à se placer dans les petits papiers du Seigneur, comme si Jésus pouvait se laisser entraîner à la corruption, au favoritisme, au chouchoutage. La réponse du Seigneur fait ressortir l’aspect choquant de leur prétention, comme elle le pourrait de même vis-à-vis de notre propre ambition : « La coupe que je bois, dit-il, le baptême dont je suis baptisé ». Les verbes grecs au présent soulignent que Jésus est déjà entré dans les affres de la Passion. La demande d’un peu de piston est donc pour le moins inopportune… La requête des deux disciples : « Maître, nous voulons que tu fasses pour nous ce que nous allons te demander » est l’exact contre-pied de la prière chrétienne. En clair cela veut dire : « Maître, tu es prié de faire ce qu’on te dit ! ». Choquant oui, alors que nous « rendons grâce car le Seigneur nous a choisis pour servir en sa présence », nos prières personnelles ressemblent bien souvent à ce genre de sommation, en moins abrupt, sans doute, en plus policé, mais au fond c’est du pareil au même !
Alors il nous faut nous ouvrir à la prière de l’Eglise qui s’unit elle-même à la prière du Christ, pour convertir notre prière, notre regard et l’ouvrir à l’universel, à la mission même de l’Eglise.

II.- La mission à l’intérieur même de l’Eglise

Avant de ne penser la mission ad extra, c'est-à-dire à l’extérieur, il faut nous rappeler qu’elle est fondée sur notre témoignage. Elle ne saurait se passer de notre propre engagement. Cette mission, entendez cette tâche, qu’il a lui-même reçu de son Père, il la remet entre nos mains en nous accordant la force de son Esprit. Désormais, depuis la Pentecôte, c’est l’Eglise que nous formons qui est dépositaire de cette œuvre. Qu’en faisons-nous concrètement ? Comment avons-nous à cœur de grandir déjà nous-mêmes en sainteté pour être toujours plus en cohérence intérieure avec la Parole que nous souhaitons transmettre ? Acceptons-nous qu’elle nous bouscule, qu’elle nous ébranle, qu’elle nous renouvelle ? L’annonçons-nous avec conviction, sans crainte et sans compromission quand bien même nous devrions souffrir pour cela ? Sommes-nous en définitive capables de rendre compte de l’espérance qui est nous ?
Vous le constatez : la mission commence par nous interroger nous-mêmes. Elle nous pousse à nous soucier de nos frères, de la vie et de la vitalité spirituelle et humaine de nos communautés, de nos paroisses. Mais elle nous entraîne à bien plus encore…

III.- La mission à l’extérieur de l’Eglise « pour que grandisse l’Eglise »

Si l’Eglise veut demeurer Eglise du Dieu vivant et rester fidèle à sa mission, alors elle ne peut se contenter que de s’occuper que d’elle dans un réflexe nombriliste et un repli identitaire. Oui, son Seigneur appelle l’Eglise à proclamer la Bonne Nouvelle à temps et à contre-temps. Elle le fera d’autant mieux, ici et au loin, que nous, baptisés, nous saurons en vivre, quand, en en vivant, nous serons serviteurs de tous.
Ce défi de l’évangélisation nous rejoint à plusieurs niveaux :
- A un niveau personnel et paroissial, tout d’abord. Parce qu’il nous faudra ensemble progresser dans la conscience commune de former une vraie communauté en acceptant de déposer les richesses du passé, et ses fardeaux parfois, pour être plus libre pour inventer l’avenir. Il nous faudra élargir l’horizon de notre regard à l’échelle d’une communauté de paroisses. Je le sais bien, cela pourra être crucifiant parfois, mais ce sera évangéliquement libérant !
- Au niveau de la communauté de paroisses, ensuite. Sur ce territoire qui est le nôtre, il nous faudra vivre la mission de l’Eglise, toute sa mission. J’ai envie de vous inviter aujourd’hui à être attentifs et solidaires à toutes les réalités humaines, heureuses et douloureuses, qui se vivent autour de nous. De grâce, ne pensons pas que la mission commence aux frontières de la communauté de paroisses, chez les autres !
- Au niveau de l’Eglise diocésaine et universelle, enfin. Si nous ne devons pas être étrangers à la mission de l’Eglise dans son ensemble, nous ne la récapitulerons pas à nous tout seuls, même si nous sommes les meilleurs, les plus dynamiques, les plus entreprenants. Portion de l’Eglise, nous serons rassurés de savoir que nous apportons notre richesse à l’ensemble du Corps ecclésial et que ce Corps se charge aussi de nos faiblesses. Il sera bon que le cœur de notre communauté batte à l’unisson de celui de l’Eglise entière.

« Le Fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude ». Affirmation qui une fois encore nous ébranle à l’horizon de la mission, de notre mission.
« Naturellement, la religion n’est pas quelque chose pour un petit coin tranquille, ou pour quelques heures de célébration ; mais elle doit, comme vous l’avez déjà ressenti, être la racine et la base de toute la vie, et cela, non pour quelques rares élus, mais pour tout vrai chrétien. Dans la période qui a précédé immédiatement ma conversion, et encore longtemps après, j’ai pensé que mener une vie chrétienne signifiait renoncer à tout ce qui est de la terre et ne penser qu’aux choses de Dieu. Mais peu à peu j’ai compris qu’en ce monde autre chose nous est demandé, et que même dans la vie la plus contemplative le lien avec le monde ne peut être entièrement rompu. Je crois même que, plus quelqu’un est profondément absorbé en Dieu, plus il doit en un certain sens, ’sortir de soi’ pour pénétrer le monde et y apporter la vie divine. ». Voilà ce qu’écrivait notre sainte patronne, Edith Stein, en 1928 ; voilà la tâche qui nous attend !

AMEN.

Michel Steinmetz †

Messe d'installation - dimanche 18 octobre 2009

Voici les paroles de salutations et de remerciements prononcées lors de la messe d'installation comme nouveau curé de la communauté de paroisses sainte Edith Stein, le 18 octobre 2009.



Mot d’accueil

Monsieur le Vicaire épiscopal de Strasbourg, cher Etienne,
Monsieur le Doyen, responsable de la zone pastorale Molsheim-Bruche, cher Yannick,
Messieurs les Chanoines,
Monsieur l’archiprêtre de la Cathédrale, cher Michel,
Monsieur le Supérieur du Grand Séminaire, cher Jean-Claude,
Monsieur le Supérieur de la Maison St Léon, cher Pierre,
Chers Pères de la Congrégation du Saint-Esprit,
Chers frères dans le sacerdoce et chers amis,
Mère Marie-Odile, abbesse de Notre-Dame d’Altbronn,
Mes Sœurs,
Madame l’animatrice de zone, chère Marie-Hélène,
Mesdames et Messieurs les coopérateurs pastoraux,

Madame le Sous-Préfet d’arrondissement,
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs les Conseillers Régionaux et Généraux,
Messieurs les Maires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les représentants de la vie publique et des corps constitués,

Mesdames et Messieurs les représentants de la vie locale et associative,

Mesdames et Messieurs les représentants des Conseils de Fabrique,
Chers amis de l’équipe d’animation pastorale et du conseil pastoral,
Vous tous, paroissiens, frères et sœurs dans le Christ,

Je suis heureux de vous saluer comme le nouveau curé de notre communauté de paroisses « Bruche, collines et coteaux » placée sous le patronage de Sainte Edith Stein.

Comme chaque dimanche, la communauté chrétienne, qu’aujourd’hui nous formons toutes et tous ensemble, se rassemble pour faire mémoire de la résurrection du Christ, pour se laisser nourrir par sa Parole pour nous vivante, pour se laisser rassasier de son Corps livré et de son Sang versé. Mais nous ne faisons pas que de nous rassembler ! Le Christ nous envoie à sa suite en mission. Providentiel calendrier qui fait coïncider en ce jour l’installation d’un nouveau curé et le dimanche de prière pour la mission universelle de l’Eglise comme pour mieux nous redire encore que telle est bien la tâche à laquelle nous sommes appelés.
Au début de cette célébration, laissons-nous renouveler par l’amour et le pardon de Dieu ; qu’Il nous fasse la grâce de demeurer fidèles aux engagements de notre baptême !


Mot de remerciements


Alors que notre célébration touche à sa fin, permettez-moi d’adresser quelques remerciements, rassurez-vous !, de la manière la plus brève qui soit.

Merci à toutes et à tous tout d’abord pour votre présence ! Un merci particulier à mes parents, non d’être là ce matin mais pour tous ce qu’ils ont fait pour moi, ces derniers temps notamment, et ce qu’ils feront encore !

Un merci particulier aussi en direction de mes amis qui m’entourent et me soutiennent… un clin d’œil à une personne en particulier qui se reconnaîtra !

Et merci encore à ceux et celles qui ont permis que la communauté de paroisses demeure fidèle à sa mission durant quelques semaines de flottement où il a fallu penser rapidement l’avenir !

Merci à mes collaborateurs les plus proches, membres de l’équipe d’animation pastorale, Sœur Nicole, Mesdames Ebener et Meyer, Messieurs Bier et Eberling, ainsi qu’aux membres du conseil pastoral !

Merci à celles et ceux qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour toutes les activités pastorales et matérielles de ces derniers jours !

Merci aux équipes municipales et à leurs collaborateurs et collaboratrices pour avoir facilité à ce point mon accueil !

Merci à tous ceux, enfin, qui ont œuvré à la beauté de cette liturgie, dimension de la vie chrétienne qui, vous le savez, m’est particulièrement chère ! Je me réjouis de cette collaboration entre nous ! C’est par là que nous vivons, en en faisant l’expérience, l’Eglise dans la puissance de son mystère !

Je ne voudrais pas manquer de saluer encore les membres de le communauté protestante de Kolbsheim qui, retenus ce matin par une célébration importante n’ont pu se joindre à nous, mais qui m’ont assuré de leur communion dans la prière fraternelle.

Si le nouveau curé a présidé en tant que tel sa première célébration en ce jour, je ne voudrais pas manquer de faire remarquer pour que Romain, mon petit filleul qui aura deux mois cette semaine, cela aura été aussi sa «première » messe et sans doute pas sa dernière !

Je serai heureux de pouvoir vous saluer à l’issue de cette célébration et de vous retrouver encore, toutes et tous, pour le verre de l’amitié… prolongement logique et bienvenu de la louange chrétienne !

Le réflexe curial me rattrape – déjà ! – pour vous inviter fortement à développer un autre réflexe : celui de prendre avec vous à la sortie de l’office la feuille d’informations paroissiales qui, chaque semaine, nous permettra de mieux faire circuler l’information entre nous et de faire de nous non seulement des voisins mais des membres d’une même famille ! L’actualité est chargée cette semaine et la feuille reçoit même plusieurs autres documents dont l’invitation que je relaye avec insistance à participer au temps de respiration spirituelle que nous propose la zone pastorale samedi prochain à Erstein. Les horaires sont souples, nous n’aurons donc aucune excuse de ne pas nous y retrouver !