Paul s’étonne de
la réaction de ses contemporains face à ce qui constitue le cœur de notre
foi : « comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il
n’y a pas de résurrection des morts ? ». Il va jusqu’à la preuve
par l’absurde : si les morts ne ressuscitent pas, alors Jésus, lui non
plus, n’est pas ressuscité. Donc, ce que nous proclamons chaque dimanche, ce
que nous avons sur nos lèvres, ce que nous avons appris au catéchisme et ce que
nous apprenons à nos enfants, serait une formidable supercherie vieille de
plus de deux mille ans! Et nous y prendrions part ?
Heureux serons-nous,
si nous bâtissons notre vie sur la foi en Jésus, le Christ, le Vivant. Nous
serons comme l’arbre planté au bord du ruisseau qui ne craint pas la sécheresse
quand elle vient.
Et si, alors, nous
risquions le pari de la confiance, le pari de la foi ? N’en serions-nous
pas plus « heureux » que tous les autres, au sens où l’entend l’évangile ?
AMEN.
Michel
Steinmetz †
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