" Jésus n'a pas honte de les appeler ses frères" (He 2, 11).
C’est la dernière phrase, rappelez-vous, de la seconde lecture que l’Eglise nous donne à entendre en ce jour. Qui Jésus appelle-t-il ses « frères » ? Au dire de l’auteur de la Lettre aux Hébreux, il s’agit de « la multitude de fils », de « ceux qui sont sanctifiés ». Pour le dire peut-être plus simplement : de tous ceux que Dieu a choisis et appelés à partager sa vie. Les baptisés qui forment son Corps. Nous.
C’est la dernière phrase, rappelez-vous, de la seconde lecture que l’Eglise nous donne à entendre en ce jour. Qui Jésus appelle-t-il ses « frères » ? Au dire de l’auteur de la Lettre aux Hébreux, il s’agit de « la multitude de fils », de « ceux qui sont sanctifiés ». Pour le dire peut-être plus simplement : de tous ceux que Dieu a choisis et appelés à partager sa vie. Les baptisés qui forment son Corps. Nous.
Nous sommes donc la
parenté du Seigneur quand nous l’accueillons et mettons en pratique sa Parole.
N’allez pas compliquer les choses. Elles sont très simples. La parenté de
Jésus, c’est sa famille. Nous sommes de la même famille que Jésus quand nous
acceptons de Le suivre. L’Eglise est avant tout une famille, celle qui prend
plaisir et comprend l’importance de se retrouver, comme nous le faisons, pour
nous réjouir de sa présence et resserrer les liens de notre unité familiale.
Saint Jean-Paul II disait que la famille est une Eglise domestique (Lettre aux familles, 1994, 3). Il
reprenant l’expression très ancienne de saint Cyrille, évêque de Jérusalem au
IVe siècle, et remise en honneur par le Concile Vatican II (AA, 11). La famille est donc une cellule
d’Eglise, peut-être même là où l’Eglise naît pour nous et où elle se développe
dans des relations humaines vraies et sincères, autour de valeurs évangéliques
d’espérance, de complémentarité de l’homme et de la femme, de respect et de
fidélité.
La vie de de famille
nous stimule, nous provoque et nous réjouit. Nous avons qu’il n’est pas
toujours évident de préserver l’unité. Mais nous sentons qu’il s’agit là de
quelque chose de fondamental car les déchirures blessent notre espérance.
Souvent, on se raisonne, on se ressaisit, on s’oublie aussi un peu soi-même
pour le bien des autres et le bien de tous. L’intérêt et le bien-être personnel
s’effacent dans la joyeuse donation de soi. C’est cela la vie de famille.
Quelle famille oserait mettre un grand frère à la porte ? Lui demanderait
d’aller voir ailleurs ? Se refuserait à lui faire une place ? C’est
pourtant ce qui arrive parfois avec ce grand frère qu’est pour nous Jésus. Nous
le trouvons embarrassant au point de vouloir le bannir de nos familles et de
notre quotidien. Toutes les raisons deviennent bonnes.
Aujourd'hui ce même
Jésus nous redit les liens de notre parenté. Il nous invite, dans l’évangile, à
garder la fraîcheur et la spontanéité des enfants qui viennent à Lui sans se
poser trop de questions. Rien de ce qui fait notre vie ne s’aurait trouver une
place dans son cœur. Ne laissez pas ce grand frère loin de vous !
Ouvrez-lui la porte de vos cœurs et de vos familles !
AMEN.
Michel Steinmetz †
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